2013 - Le mascara fête son centenaire!

Qui l’eût cru? Le mascara fête cette année son 100ème anniversaire. Même si sous l’Egypte Antique, le maquillage des cils en noir était légion pour la classe aisée, c’est seulement en 1913 que l’on voit apparaître une texture crème noir pour maquiller les cils, l’ancêtre de notre mascara actuel.




Pourquoi porte-t-on du mascara ? Pour ouvrir le regard, pour l’intensifier, parce qu’il termine le look, donne de l’intensité à un visage etc…

Historique du mascara

L’Egypte avant J-C
Dans l’Egypte Antique, le maquillage des yeux concernait hommes et femmes sans distinction. Les yeux, considérés comme «la fenêtre vers l’âme», étaient fardés au crayon kajal noir et une pâte était appliquée sur les cils. Ce « masquage » permettait ainsi à l’âme d’être protégée contre les mauvais esprits et les énergies négatives. L’origine exacte du mascara reste inconnue, on lui trouve des racines supposées à la fois en espagnol («máscara» = masque), en italien («maschera» = masque) ou en portugais («máscara» =masque, «mascarra»= tache brune, suie).

100 av. J-C
Von Ägypten breitet sich das Schminken mit Kajal in den babylonischen, griechischen und römisch beherrschten Gebieten aus. Im Alten Rom gelten lange Wimpern als Zeichen für Keuschheit, weshalb sich Frauen auch hier z. B. aus verbrannten Rosenblättern, Dattelkernen und Ruß eine Paste für ihre Wimpern mischen, um ihre Reinheit zu betonen.
Le maquillage au kajal est ensuite repris par les Babyloniens, les Grecs et les Romains. De longs cils sous la Rome Antique prévalait comme signe de chasteté : les femmes s’appliquaient au niveau des cils une pâte à base de pétales de roses brûlés, de noyaux de dattes et de suie, afin de rendre leur regard plus intense.
900 apr. J-C
L’écrivain kurde Ziryab ouvre dans l’ancienne Perse un institut de beauté spécialisé en mascara. Des cours sont dispensés sur comment l’appliquer correctement.

19ème siècle
Les femmes européennes prennent lentement (mais sûrement) goût à la cosmétique, et ce n’est qu’à l’ère victorienne que accessoires et autres crèmes connaissent un boom. A base de sureau, de jus de baies, de cendres, de suie, une mixture est obtenue puis ensuite chauffée, pour être appliquée sur les cils. Ces préparations ne sont pas vendues, et les femmes élaborent elles-mêmes à partir d’ingrédients qu’elles achètent.
Le chimiste d’origine française, Eugene Rimmel, met au point en Angleterre un bloc noir auquel on frotte un pinceau humide qui teignait ensuite les cils. Ce produit rencontre un fort succès, et le nom «Rimmel» devient dans beaucoup de pays le synonyme de «mascara».

1913
Aux USA, le chimiste T.L. Williams met au point pour sa soeur Maybel ce qui sera désigné comme le premier mascara: une texture plutôt pâteuse à base de poussière de charbon et de vaseline. En 1915, Williams commercialise son produit sous le nom « Maybelline », qui n’est autre que la contraction entre le prénom de sa soeur, Maybel, et «Vaseline». Le produit est d’abord vendu par correspondance, et devant le succès grandissant, sera également disponible en point de vente à partir de 1932.
Comment était l’ancêtre de notre mascara actuel? Sa tenue laissait à désirer, il coulait facilement et son application n’était pas des plus commodes. Durant les décennies à venir, nombre de marques se sont appliquées à optimiser ce produit emblématique du maquillage.

Les années 20
La demande explose durant les années 20. Grâce au cinéma, les acteurs deviennent des stars internationales, et les étoiles du grand écran symbolisent un idéal de beauté pour des millions de femmes et sont enviées pour leurs cils infinis et noirs. C’est le boom du maquillage de manière générale, il n’y pas que le mascara qui y connaît son heure de gloire. Mais si on se penche sur sa composition d’entemps, bon nombres de consommatrices aujourd’hui frémiraient: térébenthine, aniline, et autre agent blanchissant sont fortement irritants pour les yeux et finissent par nuire à la vue.

1935
Une chanteuse autrichienne, Helene Winterstein-Kambersky, connaît bien les inconvénients liés au mascara de par son métier : celui-ci coule rapidement à cause de la chaleur des projecteurs. Elle parvient après d’innombrables essais et en combinant différents ingrédients à obtenir une composition crèmeuse et waterproof, mais qui reste facile à démaquiller. Elle dépose un brevet en 1935 et lance en 1938 le 1er mascara waterproof du marché.

1957
Helena Rubinstein propose une version du mascara où la texture sort directement d’un tube pour être appliqué sur le pinceau.

1960
Maybelline a bien grandi depuis, et l’entreprise familiale s’est tranformée en un grand groupe cosmétique américain. Fidèle à sa stratégie d’innovation, la marque lance le 1er mascara en flacon avec brosse intégrée. Le packaging du mascara moderne est né!

1988
C’est avec son mascara «No Color» que la marque Max Factor saura se démarquer: le 1er mascara incolore est né. Il est idéal pour les femmes qui ont déjà les cils fournis et qui souhaitent souligner la forme tout en restant sur un résultat naturel.

Le mascara aujourd’hui


L’offre en mascara est tellement vaste que l’on ne sait souvent pas vers quel type de produit se tourner. Devant une telle offre, les consommatrices sont devenues exigeantes, et les résultats attendus sont scrutés (voire critiqués dans certains cas). Le mascara idéal est aujourd’hui décrit comme apportant du volume, de l’épaisseur et offrant une belle courbe aux cils, tout en leur apportant des nutriments. Sa tenue doit aussi être à la hauteur, et doit partir facilement au démaquillage. Une seule solution pour tirer le jeu au clair: essayer soi-même!
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